Détruire la Palestine : Les plans à long terme des faucons israéliens ( Partie 1)
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Détruire la Palestine : Les plans à long terme des faucons israéliens ( Partie 1)
Suite à l'occupation d’Israël de la Palestine, les Palestiniens pouvaient être groupés en 2 catégories :
1-Ceux ne devaient rien accepter d'autre que de récupérer la totalité de la Palestine, quitte à « jeter les juifs à la mer ».
2-Ceux qui prônaient une solution fondée sur la reconnaissance des droits des deux nations, sur la recherche d'un système de coexistence des deux peuples.
Pour les palestiniens Accepter l’idée de deux États représentait déjà une énorme concession, puisqu'il s'agissait d'abandonner la plus grande partie de leur territoire, la Cisjordanie et la bande de Gaza sur lesquelles devait se former l'État palestinien ne correspondant qu'à 22 % de la Palestine historique.
Jusqu’en 1988 au moins, c'est cette seconde catégorie qui l'a emporté dans la société palestinienne.
En novembre 1988, et en pleine « Intifada », Durant la 19eme session du Conseil national palestinien ( tenu à Alger ), une écrasante majorité (2 53 voix contre 46) vota des résolutions qui acceptaient sans équivoque la partition de la Palestine historique en un État palestinien et un État israélien, séparés par les limites d'avant 1967.
Les six années de la première Intifada (1987-1993) avaient convaincu la majorité des Israéliens que l'occupation ne pouvait pas continuer.
En 1993 tout le monde croyait qu’une vraie solution à deux États était possible.
Dans les deux mois suivant Oslo, beaucoup d’Israéliens pensaient qu'on allait démanteler les colonies, et les prix des appartements dans Israël même montèrent en flèche, dans l'expectative d'une vague de retour des colons. Dans les sondages, les deux tiers des Israéliens étaient en faveur d'Oslo.
Mais les choses ont tourné autrement.
Rappelons que dans la bande de Gaza, un million d'habitants se tassent dans l'une des régions les plus denses et les plus pauvres du monde, à peu près sans eau ni ressources naturelles.
Dans les accords d'Oslo, Israël insistait pour qu'aucune colonie de la bande de Gaza ne fût démantelée, au moins pendant la période « intérimaire » de cinq ans.
Le pire était à venir. Au cours des négociations de Taba, Israël présenta ses vraies cartes pour Gaza, qui laissaient sous contrôle israélien bien plus que les colonies proprement dites. Les Israéliens voulaient que les colonies soient groupées en trois blocs qui comprenaient des territoires situés entre les implantations elles-mêmes. (ça correspondaient à plus du tiers de la surface de la bande de Gaza)
Les négociateurs palestiniens oscillaient entre choc et colère, mais 2 semaines plus tard, ils acceptaient intégralement les propositions israéliennes.
Cette première capitulation totale marque le début d’une longue série de négociations où Israël dictait et où Arafat protestait, poussait de grands cris et signait.
Rabin pouvait bien avoir initié le processus d'Oslo pour répondre à la demande de son opinion publique, qui était lasse de l'occupation. Mais il ne pouvait pas résister à l'occasion, que lui offrait la faiblesse d'Arafat, de transformer ce moment historique unique en une nouvelle forme de domination israélienne.
La situation à Gaza aujourd'hui, c'est que 6000 colons israéliens occupent un tiers du terrain (en incluant les routes de contournement et les bases militaires) et qu'un million de Palestiniens sont tassés dans les deux tiers restants.
Cernée par des barrières électroniques et des postes militaires, totalement coupée du monde extérieur, Gaza la palestinienne est devenue une immense prison. Le niveau de vie, qui était déjà parmi les plus bas du monde, s'est gravement détérioré depuis Oslo. Jusque-là, les Palestiniens de Gaza pouvaient obtenir des permis de sortie. Depuis Oslo, ils n'ont même pas le droit de rendre visite à leurs parents en Cisjordanie, et seuls quelques favorisés ont des permis pour travailler en Israël.
Les habitants de la bande de Gaza, en cas de mécontentements peuvent être soumis à des bombardements aériens sans avoir la possibilité de s'échapper. Leur nourriture, leur électricité, leur carburant, tout est contrôlé par les gardiens de la prison et peut être coupé quand ceux-ci le veulent. Les Palestiniens de Gaza n'ont qu'un choix : accepter la vie en prison ou mourir.
Israël s'est employé à étendre le système de Gaza à la Cisjordanie.
Sept ans après Oslo, il ne reste rien des espoirs et des rêves qui en étaient nés. Israël avait une chance unique de parvenir à une juste paix avec le peuple palestinien et de s’intégrer au Moyen-Orient, au lieu de quoi il a ouvert un nouveau chapitre d'oppression et de domination.
Les Palestiniens se rendaient compte qu’après tant d’années de négociations humiliantes, ce qu'offraient les Israéliens, étaient des promesses vagues et jamais tenues.
Selon la ligne israélienne officielle, il s'agissait pendant toutes ces années d'une situation provisoire.
L'accord d'Oslo et ceux qui ont suivi étaient des accords intérimaires, avant l'accord final (Israël annonçait qu'elle allait se retirer, l'occupation allait cesser et un État palestinien allait être formé.)
En juillet 2000, Ehud Barak, premier ministre travailliste, fit croire aux Israéliens et au monde entier qu’Israël avait l'intention, enfin, d'entrer dans cette nouvelle ère de paix.
Mais que s'est-il vraiment passé ?
1-Ceux ne devaient rien accepter d'autre que de récupérer la totalité de la Palestine, quitte à « jeter les juifs à la mer ».
2-Ceux qui prônaient une solution fondée sur la reconnaissance des droits des deux nations, sur la recherche d'un système de coexistence des deux peuples.
Pour les palestiniens Accepter l’idée de deux États représentait déjà une énorme concession, puisqu'il s'agissait d'abandonner la plus grande partie de leur territoire, la Cisjordanie et la bande de Gaza sur lesquelles devait se former l'État palestinien ne correspondant qu'à 22 % de la Palestine historique.
Jusqu’en 1988 au moins, c'est cette seconde catégorie qui l'a emporté dans la société palestinienne.
En novembre 1988, et en pleine « Intifada », Durant la 19eme session du Conseil national palestinien ( tenu à Alger ), une écrasante majorité (2 53 voix contre 46) vota des résolutions qui acceptaient sans équivoque la partition de la Palestine historique en un État palestinien et un État israélien, séparés par les limites d'avant 1967.
Les six années de la première Intifada (1987-1993) avaient convaincu la majorité des Israéliens que l'occupation ne pouvait pas continuer.
En 1993 tout le monde croyait qu’une vraie solution à deux États était possible.
Dans les deux mois suivant Oslo, beaucoup d’Israéliens pensaient qu'on allait démanteler les colonies, et les prix des appartements dans Israël même montèrent en flèche, dans l'expectative d'une vague de retour des colons. Dans les sondages, les deux tiers des Israéliens étaient en faveur d'Oslo.
Mais les choses ont tourné autrement.
Rappelons que dans la bande de Gaza, un million d'habitants se tassent dans l'une des régions les plus denses et les plus pauvres du monde, à peu près sans eau ni ressources naturelles.
Dans les accords d'Oslo, Israël insistait pour qu'aucune colonie de la bande de Gaza ne fût démantelée, au moins pendant la période « intérimaire » de cinq ans.
Le pire était à venir. Au cours des négociations de Taba, Israël présenta ses vraies cartes pour Gaza, qui laissaient sous contrôle israélien bien plus que les colonies proprement dites. Les Israéliens voulaient que les colonies soient groupées en trois blocs qui comprenaient des territoires situés entre les implantations elles-mêmes. (ça correspondaient à plus du tiers de la surface de la bande de Gaza)
Les négociateurs palestiniens oscillaient entre choc et colère, mais 2 semaines plus tard, ils acceptaient intégralement les propositions israéliennes.
Cette première capitulation totale marque le début d’une longue série de négociations où Israël dictait et où Arafat protestait, poussait de grands cris et signait.
Rabin pouvait bien avoir initié le processus d'Oslo pour répondre à la demande de son opinion publique, qui était lasse de l'occupation. Mais il ne pouvait pas résister à l'occasion, que lui offrait la faiblesse d'Arafat, de transformer ce moment historique unique en une nouvelle forme de domination israélienne.
La situation à Gaza aujourd'hui, c'est que 6000 colons israéliens occupent un tiers du terrain (en incluant les routes de contournement et les bases militaires) et qu'un million de Palestiniens sont tassés dans les deux tiers restants.
Cernée par des barrières électroniques et des postes militaires, totalement coupée du monde extérieur, Gaza la palestinienne est devenue une immense prison. Le niveau de vie, qui était déjà parmi les plus bas du monde, s'est gravement détérioré depuis Oslo. Jusque-là, les Palestiniens de Gaza pouvaient obtenir des permis de sortie. Depuis Oslo, ils n'ont même pas le droit de rendre visite à leurs parents en Cisjordanie, et seuls quelques favorisés ont des permis pour travailler en Israël.
Les habitants de la bande de Gaza, en cas de mécontentements peuvent être soumis à des bombardements aériens sans avoir la possibilité de s'échapper. Leur nourriture, leur électricité, leur carburant, tout est contrôlé par les gardiens de la prison et peut être coupé quand ceux-ci le veulent. Les Palestiniens de Gaza n'ont qu'un choix : accepter la vie en prison ou mourir.
Israël s'est employé à étendre le système de Gaza à la Cisjordanie.
Sept ans après Oslo, il ne reste rien des espoirs et des rêves qui en étaient nés. Israël avait une chance unique de parvenir à une juste paix avec le peuple palestinien et de s’intégrer au Moyen-Orient, au lieu de quoi il a ouvert un nouveau chapitre d'oppression et de domination.
Les Palestiniens se rendaient compte qu’après tant d’années de négociations humiliantes, ce qu'offraient les Israéliens, étaient des promesses vagues et jamais tenues.
Selon la ligne israélienne officielle, il s'agissait pendant toutes ces années d'une situation provisoire.
L'accord d'Oslo et ceux qui ont suivi étaient des accords intérimaires, avant l'accord final (Israël annonçait qu'elle allait se retirer, l'occupation allait cesser et un État palestinien allait être formé.)
En juillet 2000, Ehud Barak, premier ministre travailliste, fit croire aux Israéliens et au monde entier qu’Israël avait l'intention, enfin, d'entrer dans cette nouvelle ère de paix.
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