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Détruire la Palestine : Les plans à long terme des faucons israéliens ( Partie 5)

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Détruire la Palestine : Les plans à long terme des faucons israéliens ( Partie 5) Empty Détruire la Palestine : Les plans à long terme des faucons israéliens ( Partie 5)

Message par Nabil Dim 7 Avr - 17:15



Le retour des refugiés :

La naissance de l'État d'Israël est entachée d'un péché originel: un peuple hanté et persécuté, à la recherche d'un havre et voulant fonder son État, y est parvenu au prix d'une horrible souffrance infligée à un autre peuple. Au cours de la guerre de 1948, 730 000 Palestiniens, soit plus de la moitié d'une population totale de 1 380 000 habitants, furent chassés de leur pays par l'armée israélienne. (Ce sont là les chiffres officiellement admis en Israël. D'autres versions donnent un nombre de réfugiés plus élevé.)

Israël a toujours affirmé que la plupart d'entre eux n'avaient pas été expulsés, mais s'étaient enfuis, et en tous cas il a refusé de les laisser revenir comme le recommandait une résolution de l'ONU votée peu après la fin de la guerre de 1948. La terre d'Israël a donc été acquise par un nettoyage ethnique de ses habitants palestiniens.


Il est évident que la fin du conflit israélo-palestinien passe par la solution de ce problème des réfugiés. Au cours de ces 50 années, la croissance démographique a amené leur nombre à 3,7 millions.

La plupart vivent dans divers pays du Moyen-Orient, souvent encore dans des camps.

La communauté internationale a depuis longtemps affirmé leur droit de rentrer dans leur pays ou de percevoir des réparations.

La résolution 194, votée par l'Assemblée générale de l'ONU le 11 décembre 1948, stipule que «les réfugiés qui souhaitent rentrer chez eux et vivre en paix avec leurs voisins doivent pouvoir le faire le plus rapidement possible, et une compensation doit être versée pour les propriétés de ceux qui ne veulent pas retourner chez eux.»

Parmi les réfugiés et leurs descendants, il est impossible de savoir combien veulent vraiment revenir après plus de 50 ans d'exil et combien préféreront l'option du dédommagement. Mais ce qui est clair, c'est que le principe du droit au retour doit être inclus dans tout projet de règlement du conflit.


Les Palestiniens considéraient les accords d'Oslo comme un engagement israélien de se retirer dans les cinq ans des territoires occupés, où serait fondé l'État palestinien. Cet État serait libre d'absorber tous les réfugiés qui souhaiteraient rentrer. Les autres recevraient des réparations pour les souffrances endurées et la perte des propriétés laissées derrière eux. Mais au cours des années qui ont suivi les accords d'Oslo, l'évidence est apparue qu'Israël n'avait nullement l'intention de respecter cet engagement - qu'en fait il n'avait jamais pris formellement. Le nombre des colons a doublé, comme on l'a vu, de même que la part des territoires confisqués par Israël.


Depuis le début du « processus de paix », on attend des Palestiniens qu'ils honorent tous leurs engagements, qu'ils mettent en œuvre toutes leurs concessions, alors que du côté israélien, non seulement les accords signés ne sont pas respectés, mais Israël étend son emprise sur les territoires occupés.


Au centre de toutes les propositions israéliennes, on trouve la revendication d'annexer les grands blocs de colonies au centre de la Cisjordanie, où vivent environ 150 000 colons.


À l'été 2000, le mécontentement populaire était à son comble. Dans les rues, dans les camps de réfugiés et parmi la diaspora palestinienne, tous demandaient que soit prise immédiatement en compte la tragédie des réfugiés.

C'est dans ce contexte de protestation de masse que Barak exige a d'Arafat une déclaration «de fin du conflit » impliquant que les Palestiniens abandonnent toute revendication à un droit au retour, la résolution 194 de l'ONU devenant caduque.

Arafat allait-t accepter cette demande ?

Arafat était censé dire à son peuple que le moment était venu d'abandonner pour toujours le rêve de rentrer dans ses maisons ou au moins de revenir dans leur voisinage. Était-ce là une proposition concevable ?


L'idée-force des Israéliens pour résoudre la question des réfugiés est d'en transférer la responsabilité à la communauté internationale. «Le projet était que la communauté internationale verse 20 milliards de dollars sur une période de 15 à 20 ans, pour satisfaire toutes les revendications des réfugiés.

Cette somme servirait à constituer un fonds de réparations pour les propriétés perdues et à aider les réfugiés en vue de leur réinsertion dans les pays voisins.
Nabil
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